Des réponses aux dérives sectaires sur la gestion de la ressource en eau

Hervé LAPIE, secrétaire général de la FNSEA, était l’invité de BFM le week-end dernier, pour commenter les dérives et les exactions des anti-bassines. Un témoignage à retrouver en ligne : « L’agriculture a besoin de retrouver de la fierté et de la dignité. Mon premier commentaire est un message de soutien aux habitants de La Rochelle, aux forces de l’ordre et aux agriculteurs des Deux-Sèvres, Vienne, Charente ou Charente-Maritime. Nous savions que ce mouvement allait déborder, dans un moment où les agriculteurs sont concentrés sur les récoltes. Notre objectif, avec les services de l’Etat a été de sécuriser les agriculteurs, leurs productions et leurs biens. Il faut nous laisser travailler, nous appelons au calme pour produire l’alimentation des Français et assurer la souveraineté alimentaire. On a besoin de cette eau pour produire. Si on ne gère pas l’eau en France, alors on laisse importer des fruits et légumes d’autres pays et on importe de l’eau. Les réserves d’eau hivernale ont été validées administrativement et juridiquement. Je rappelle aussi que tous les agriculteurs n’irriguent pas. Il ne faut pas faire de l’irrigation l’alpha et l’oméga de l’agriculture. Les réserves d’eau hivernales sont accessibles à tous les agriculteurs via des coopératives. On parle de coopération en agriculture, de collectif et pas d’individualisme. Plus on se regroupe et plus on est fort… On ferait mieux de marcher main dans la main et de trouver des solutions ensemble. Pour limiter les besoins en eau, on peut avoir des variétés plus résistantes, mais il faut alors aller vers l’agronomie, la diversité, l’innovation avec les NBT ou des aménagements sur les exploitations (haies, jachères mellifères…). Nous sommes pourvoyeurs de solutions. On est tous des paysans et on a tous vocation à amener l’agriculture la plus saine et la plus sûre possible à nos concitoyens. L’agriculture a besoin de retrouver de la fierté. Ces mouvements nous font particulièrement mal. »

Denis MOUSSEAU, président de la FRSEA Nouvelle-Aquitaine et de la FDSEA79 en première ligne, exprime, par ailleurs, sa gratitude sur l’appui du réseau FNSEA (cf. son témoignage), alors que d’autres ont choisi de faire du buzz sur ce dossier sensible sans apporter de solutions concrètes aux agriculteurs.  A contrario, la modification de l’arrêté « plan eau » est un nouvel acquis à mettre au seul profit des réseaux FNSEA-JA. Le texte supprime les contraintes relatives à l’implantation d’un plan d’eau pour les projets dont la surface implantée en zone humide est inférieure à un ha. Ce qui répond, à la fois, aux attentes de simplification des démarches administratives, mais aussi de sécurisation juridique des projets.

Vous pouvez consulter en ligne une infographie de l’usage de l’eau en agriculture, rétablissant des contre-vérités, en cliquant ICI.