Les agriculteurs de la Manche sont toujours dans l’attente d’actes concrets suite aux différentes annonces du Gouvernement. Ce que l’on attend est simple : une rémunération juste, une définition précise de ce qui peut être à la main des préfets, des lois, la publication des décrets d’application et des arrêtés concrétisant les annonces. Il faut passer du stade des promesses, des intentions aux actes concrets.
La FDSEA et les JA de la Manche réclament une révision de la loi EGAlim qui doit se traduire par une prise en compte des coûts de production, des mesures de simplification administrative et la suppression des surtranspositions, notamment environnementales, des mesures en matière de compétitivité, de fiscalité de la transmission et en faveur du renouvellement des générations en agriculture. Il en va de la pérennité de notre modèle agricole français et de la crédibilité des élus de la République.
C’est ce que nous avons exprimé ce vendredi 23 février à Monsieur Le Préfet.
Néanmoins, dans ce combat, acceptons également plusieurs avancées que la FNSEA et les JA ont obtenues. Rien que sur le GNR, le gain est tangible, d’autant que les mesures compensatrices ont été maintenues (relèvement des seuils de plus-values de
250 000 € à 350 000 €, le plafond de la DEP, le relèvement du seuil du micro BA). Les mesures d’urgence sont actées (paiement de la PAC, tempête CIARAN), des décisions intéressantes ont été prises (OFB sous la tutelle du préfet, curage des cours d’eau simplifié, ratio des prairies reporté d’un an), des mesures fiscales dont le maintien et la majoration du TODE.
La liste ne demande qu’à s’agrandir et notre action responsable doit le permettre. Les jours qui viennent avec le Salon International de l’Agriculture en point d’orgue seront déterminants. Nous en attendons beaucoup et sommes déterminés.