Les instances européennes, tout comme nos gouvernants et les élus de la république, n’ont pas saisi l’urgence de mettre en œuvre les mesures annoncées au printemps.
L’heure n’est plus aux tergiversations et aux postures. Les agriculteurs sont las des promesses non tenues et attendent enfin la concrétisation des mesures dans les cours de ferme. Les problématiques agricoles s’empilent : sanitaire (FCO, MHE, grippe aviaire et porcine), PAC, EGALIM, protection des cultures, emploi…
Les réseaux FNSEA-JA dénoncent les ambiguïtés de l’Union européenne qui appelle à une souveraineté alimentaire tout en s’apprêtant à faciliter l’importation de produits ne répondant pas au standard européen avec le Mercosur. Des dirigeants européens qui préfèrent sacrifier l’agriculture pour vendre des voitures dans leur lutte fratricide avec la Chine, impactant directement les éleveurs laitiers et porcins. Une UE qui remet le couvert sur le green deal et son lot de contraintes au moment où les agriculteurs misent sur un choc de simplification.
Le mot d’ordre d’action nationale FNSEA-JA pour la mi-novembre auquel répondra la FDSEA50 et les JA50 est une nouvelle alerte et un coup de semonce auprès des décideurs. Ils doivent verser les aides financières promises, indispensables pour la trésorerie des exploitants agricoles. Il s’agit également de sortir immédiatement du carcan des réglementations complexes et inadaptées pour les agriculteurs, en particulier dans le département.
Il est plus que temps de libérer les énergies et de redonner le goût d’entreprendre en agriculture pour maintenir des outils viables et transmissibles qui faciliteront l’installation.