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  • Relancer l’outil de production agricole est impératif

    avril 7, 2025

    Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a tenu un discours offensif vis-à-vis du gouvernement en clôture du Congrès de la FNSEA qui s’est déroulé la semaine dernière. Un congrès d’un haut niveau où les problématiques internes et les enjeux agricoles pour les années à venir (aggravés par les tensions géopolitiques) ont été abordés sans tabou, avec à la clef une vision et des propositions prospectives.

    Après un rappel sur les freins quotidiens à l’exercice du métier et les obstacles en tous genres de l’année 2024, il a mis les décideurs devant leurs responsabilités.  « Assez de tergiversations, il faut remettre l’outil de production en route », a-t-il insisté. « Nous perdons notre potentiel de production : en 20 ans, la production de viande a baissé de 16 % et les importations ont augmenté de 81 %. La production de vin a reculé de 24 % et les importations ont grimpé de 15 %. Pour les fruits, 12 % de production en moins, mais 31 % d’importations en plus… Entre 2015 et 2024, la France a perdu 1 million d’hectares de blé tendre. Soit 20 % des surfaces perdues. Et sur ces 20 %, les trois quarts n’ont désormais plus aucune vocation de production agricole ».

    Le président de la FNSEA a appelé à réarmer la production agricole et notre souveraineté alimentaire aussi bien française qu’européenne en demandant à la ministre de « contrôler et sanctionner » et de « reprendre son administration en main, « Il n’est plus tolérable de voir des fonctionnaires de l’Etat se comporter comme des militants politiques qui défient l’autorité des ministres ! ». Sur le chapitre des négociations commerciales et la construction du prix en marche avant, les griefs sont également nombreux, « Il faut continuer à raffermir la construction du prix en marche avant ». Les productions agricoles ne doivent plus, ni en France, ni en Europe, être la variable d’ajustement dans les relations commerciales avec les industriels et les distributeurs ! ».

    Son intervention a été enfin l’occasion de dénoncer publiquement le report de l’examen de la proposition de loi Duplomb-Menonville visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. « Madame la Ministre, quand on s’engage publiquement sur une date devant les agriculteurs, la moindre des choses est de s’y tenir ! Nous exigeons de vous du courage politique et de l’efficacité. Ce retard à l’allumage donne en effet le désagréable sentiment qu’une fois la loi d’orientation agricole adoptée et promulguée, le dossier agricole pourrait revenir sur le bas de la pile. »

    Vous pouvez retrouver l’intégralité du discours à partir de cette vidéo.

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