La sensibilisation des élus, des services de l’Etat et des collectivités sur les difficultés des agriculteurs à entretenir les cours d’eau s’inscrit dans une démarche locale, mais également nationale.
La FDSEA50 et les JA50 ont obtenu des dérogations en début d’année pour des situations extrêmes lors de l’épisode CIARAN. Les annonces ont été nombreuses lors des différents déplacements ministériels au printemps sur le département et en amont de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Les avancées obtenues doivent désormais se concrétiser dans les faits et rapidement. Il faut éviter de nouvelles catastrophes : inondations de parcelles agricoles et inertie dans le traitement des demandes d’autorisation de ces curages indispensables pour l’écoulement de l’eau et le travail des agriculteurs. D’autant plus que tout le monde est concerné par cette problématique : agriculteurs, propriétaires fonciers ruraux, mais aussi les habitants de la ruralité.
Nos organisations réclament une sécurisation de ces opérations, en sortant du carcan administratif qui complexifie et ralentissent les demandes de curage. Les services de l’Etat doivent passer à un mode d’accompagnement et de conseil au lieu de verbaliser à tout-va, en particulier l’OFB. C’est le sens de l’action de mercredi dernier à Feugères qui sera mise en œuvre dans d’autres secteurs du département.
L’ensemble de ces revendications sont reprises dans le projet de loi FNSEA/JA qui sera soumis aux parlementaires dès qu’un gouvernement sera nommé. Un texte écrit clefs en main par et pour les agriculteurs répondant aux aspirations de notre mouvement syndical #onmarchesurlatête.